Cigarette électronique et santé : pourquoi ce dispositif peut-il être nuisible et causer des maladies ?

Depuis l’apparition de la cigarette électronique sur le marché, beaucoup de spécialistes et même les consommateurs, ce sont accordés à dire que ce type de produit est une alternative de la cigarette traditionnelle. Cela, parce qu’on pense que le fait de vapoter de la vapeur est moins risqué que le fait de fumer. Toutefois, actuellement, les avis sont divisés et des spécialistes de la santé viennent même de constater que ce type de cigarette nuit à la santé. Et les raisons sont là.

Cigarette électronique : quels impacts sur la santé ?

Dans ses débuts, la cigarette électronique a été fabriquée dans le but de limiter et de faire basculer progressivement les addicts du tabac, à ce type de produit. On voyait donc, en lui, un produit révolutionnaire qui permettrait d’arrêter définitivement de fumer. En effet, à travers un liquide parfumé et un étui qui permet de vaporiser ce liquide, on n’inhale plus de la fumée nocive et toxique, mais de la vapeur. Dans ce liquide, également appelé e-liquide, on retrouve deux principaux ingrédient dans ce cas, à savoir, la glycérine et le propylène glycol. Ces ingrédients sensés être sans danger au tout début, semble causer des dégâts à l’organisme après de profondes études. Cela, parce que selon les spécialistes, le propylène glycol ingéré attaque les parois de la voie respiratoire et les irrite. Également, ce même produit se trouvant dans la vapeur qui se dégage de la cigarette électronique, attaque les yeux et cause des inflammations. Par ailleurs, les grands consommateurs ont des risques d’irritation de la rate, mais aussi, de détérioration en s’exposant trop fréquemment à ce type de produit. Outre ce point, le propylène glycol, chauffé, se transforme à la longue, en oxyde de propylène qui peut être cancérigène. De son côté, le glycérol peut aussi avoir des effets néfastes sur la voie respiratoire.

Un effet direct sur l’ADN d’un individu

Après des études sur des souris, les spécialistes ont prouvé que la cigarette électronique peut aussi détruire et transformer la qualité de l’ADN d’un grand consommateur. Avec une dose de 10 mg par jour, à raison d’une consommation de 3 h en une journée et cela, sur une période de 12 semaines, cette détérioration peut se constater. Le résultat de l’étude a montré que sur cette période, les chercheurs ont constaté la présence de trous dans l’ADN des souris, et cela, surtout au niveau du cœur ainsi que la poitrine et la vessie. Par ailleurs, il a été également constaté qu’en inhalant les vapeurs de l’e-cigarette, l’ADN des souris ne se réparaient plus. Les cellules au niveau des poumons de ces derniers se détérioraient alors, tout comme celles au niveau de la vessie. À noter que les souris ont à peu près les mêmes structures moléculaires et cellulaires que l’être humain. Autre effet gênant de ce type de produit, c’est la présence de nanoparticules qui peuvent provoquer des cas d’asthme ou des réactions allergiques chez des sujets malades comme les bien-portants. Il est même possible que l’e-liquide soit à l’origine des cas de diabète chez certains sujets, et des cas d’AVC chez d’autres.

Un risque de dépendance et de consommation de cigarette classique chez les jeunes

Même si le but premier des e-cigarettes est d’aider les fumeurs à arrêter la cigarette traditionnelle, l’effet inverse peut se constater chez les jeunes qui consomment ce type de produit. En effet, dans un article publié par The official journal of the American Academy of Pediatrics, il y a des risques qu’en sachant et en s’habituant à la cigarette électronique, les adolescents basculent à la consommation de la cigarette classique. Ils voudront en effet, ressentir les effets plus virils et plus revigorants du tabac dès qu’ils arrivent à l’âge adulte où la consommation de ce type de produit devient légale.

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