Sevrage tabagique et stress : mieux les comprendre pour vaincre l’angoisse

Le tabagisme est un véritable fléau qui tue des millions de personnes. Cela dit, les choses ne sont pas aussi simples, surtout pour les fumeurs. Ces derniers éprouvent souvent une volonté d’arrêter la cigarette, mais la dépendance les en empêche. Puis, lorsqu’ils finissent par prendre la décision d’arrêter, le sevrage tabagique fait des dégâts en amplifiant leur stress. Apprenez-en davantage sur ce qui arrive lorsqu’une personne arrête de fumer.

Le lien de causalité entre stress et nicotine

La nicotine est l’un des principes actifs de la cigarette. Ce constituant présent dans le tabac est à l’origine de nombreuses réactions chimiques dans le corps. Chez les fumeurs, cette molécule crée un sentiment de bien-être. Sous l’effet de cette substance, vous aurez l’impression d’avoir une meilleure concentration. Vos neurones travaillent mieux. Cela dit, la cigarette n’a jamais été une vraie solution contre le stress et la difficulté à se concentrer. Bien au contraire, les scientifiques sont parvenus à prouver que cette molécule entraîne une fausse sensation de détente. Il ne s’agit pas d’une libération, mais d’une dépendance artificiellement créée. À un moment donné, votre cerveau s’habitue tellement à la nicotine que l’absence de cette matière vous empêche de vous concentrer. Les cellules cérébrales s’affolent et veulent leur dose de stimulant. Ce dernier est constamment éliminé par l’organisme. Ainsi, il faut allumer une cigarette pour que cet état de manque passe. Pour la personne qui décide de se passer de nicotine pour de bon, cette panique parmi les neurones est beaucoup plus grave. Une très désagréable sensation de manque altère la perception des choses. L’irritation s’installe. La tristesse et le manque de concentration deviennent palpables. Le cerveau veut une seule chose : la nicotine. L’angoisse que la personne sevrée ressent évolue rapidement au point d’atteindre tout son organisme. Le diaphragme se bloque, la respiration devient difficile.

Des astuces pour contourner l’angoisse pendant le sevrage tabagique

Le sevrage tabagique est une étape difficile. À ce jour, la médecine cherche encore des solutions pour atténuer les effets de cette transition vers un mode de vie plus sain. Pendant quelques semaines, l’ancien fumeur peut souffrir le martyre avec des pics d’anxiété et de stress. Face à ces symptômes, il faut travailler la respiration, par exemple, en suivant la méthode proposée sur debloquer-diaphragme.com/. Une bonne respiration permet de débloquer le diaphragme. Cela évite aussi l’égarement grâce à une meilleure oxygénation du cerveau. Des coachs de bien-être proposent des cours auxquels les anciens fumeurs peuvent assister. La fatigue a tendance à peser pendant les 4 premières semaines de sevrage. Pendant cette période, il faut manger le plus sainement possible avec des apports en vitamine C. Les antioxydants sont indispensables à la réparation des dégâts. Un régime sain devient obligatoire puisque la nicotine, au fil du temps, s’est mêlée à votre digestion. Celle-ci peut être difficile les premiers jours sans cigarette. Le sommeil est également primordial. Il faut en moyenne une vingtaine de nuits complètes pour que l’organisme répare les principaux dégâts de la nicotine. Avec un peu de sport, vous dégagerez les poumons encrassés. Le soutien des proches compte beaucoup. Au lieu de s’entourer d’autres fumeurs, il vaut mieux jouer avec les enfants ou sa compagne.

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